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Le curry de la mort

Donc voici un de mes plats favoris, celui qui a justifié à lui seul la création de cette catégorie destinée aux sens. Le curry, toute une histoire. Mélange d’épices, de goûts, d’odeurs et de couleurs, rien ne m’est plus agréable qu’un «oh dis-donc, ça sent bon !» venant de mes enfants comme de mes amis.

Le choix de la poudre de curry est essentiel. Il faudra le goûter, je l’aime explosif et plein de saveurs. Ah … celui du vendeur d’épices du marché du dimanche … À défaut celui de la marque Cook que l’on trouve dans les magasins bio (BIOCOOP Jonathan à Caen). Comme j’aime aussi le croquant des graines, je rajoute de la cardamome (sans la gousse ^^), du cumin (pas trop) et du gingembre frais qui apportera du piquant. Le gingembre se conserve bien en petits copeaux au congélateur.

Viennent ensuite les légumes. Ail et oignons indispensables. Puis champignons, cougettes, tomates, carottes, les uns, les autres, tout le monde, c’est selon. Seuls les légumes au goût prononcé ne conviennent pas.

Les aficionados des protéines ou les parents d’enfants en croissance peuvent ajouter une viande blanche sans os (poulet, agneau, porc) ou un poisson qui se tient bien à la cuisson et qui n’a pas trop de goût, ce serait dommage de le masquer (lotte, cabilleau).

All set !!

Il faut faire dorer l’ail et l’oignon, puis rajouter les épices en graines et le gingembre. Lorsque ça commence à sentir bon, on rajoute de la poudre de curry. Pas trop. Faire dorer les épices libère leur parfum. Puis la viande en dés (le poisson ne se rajoutera qu’à la toute fin). Faire quelques entames dans les cubes de viande pour que les saveurs puissent y pénétrer. Sur feu vif, il ne faut pas arrêter de brasser. Puis les légumes. On commence par les plus durs (carottes), on fini par les plus tendres (tomates).

Maintenant, ça cuit gentiment à couvert. Les légumes relarguent l’eau de végétation, ça doit suffire comme liquide. On remue de temps en temps, on goûte. On ajuste. Plus de curry, plus de gingembre donnera un résultat chauffant partout partout. Le sel, on le met quand tout est cuit. Là encore il faut goûter.

On lie avec une boîte de lait de coco (non sucré, pas de blague, n’est-ce pas ?). Dès que c’est chaud, on sert. Le lait de coco (comme la crème) ne supporte pas de cuire trop longtemps.

Pendant ce temps, le riz aura cuit. Du riz parfumé, je l’achète à l’épicerie asiatique par gros sacs, du basmati ou du thaï. Laver le riz dans la casserole dans plusieurs eaux. Quand l’eau est claire, couvrir le riz avec l’épaisseur d’un à deux doigts d’eau. On peu ajouter des amandes. Amener à ébulition, puis baisser la flamme et faire cuire 10 minutes à couvert. Un grand coup de feu à la fin, c’est tout. Et je ne mets pas de sel dans le riz.

Même quand j’en fais trop, rien ne reste ;-)

2 Responses to “Le curry de la mort”

  1. bobbybionic Says:

    Y’a pas de doutes, on est bien sur le blog de maman ;-)

    Ça m’a l’air bien bon… :-)

    J’ai faim ! (comme dirait l’autre gland de prof de maths aigri de driote)

  2. Louis.XVI.with.a.gun Says:

    j’ attends avec impatience que tu fasses un rougail de morue ou bien un curry ( à la Réunion on dit CARRY) de tijaque battu :P

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